Oh, les âmes racornies, flétries desséchées. Nous protestons contre cette sénilité de la personnalité. Nous voulons rester jeunes, de cette perpétuelle jeunesse de l’esprit qui ne cessera qui ne cessera jamais de croire, d’espérer, d’aimer. Nous refusons cette vieillesse de l’incrédulité, de la désespérance, des abandons, et nous disons avec Vinet encore : «Bienheureuse enfance ! Vraie maturité du cœur, vraie perfection de l’homme, âge immuable des fidèles sur la terre, âge éternel des bienheureux et des anges, puisses-tu nous être donnée à tous avec ta simplicité, ta candeur et ta foi.»
André Denjean