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20 septembre 2007 4 20 /09 /septembre /2007 21:40

Editorial du mois sur le site ACPERVIE

Editorial "Les chefs des nations"

Vous savez que les chefs des nations les tyrannisent, et que les grands les asservissent (Mat 20, 25). Si une personne peu renseignée parie que l'Acpervie attend tout d'un homme politique, d' un parti, de  l'opinion publique, pour renverser l'avortement, l'eugénisme et l'euthanasie, elle perd sa mise. Certes, les apôtres y auraient cru, mais avant que le Roi des Juifs mourut pour nos péchés et, bien plus, qu'il ressuscitât des morts

Le Seigneur nous dit que nous sommes dans le monde, même si nous ne sommes pas du monde. Voilà pourquoi nous achetons, nous travaillons, nous obéissons aux lois légitimes et même aux contraintes si elles ne pèsent pas sur notre conscience. Du temps des rois, nos ancêtres en restaient là. Si le roi était mauvais, ils subissaient l'épreuve que Dieu leur envoyait à cause de leurs péchés. Nous subissons toujours, mais maintenant, nous avons le droit de dire que nous ne sommes pas d'accord. Et nous votons. L'argument rusé et usé suivant lequel nous n'avons pas à imposer nos choix aux incroyants équivaut à nous retirer notre droit de vote et rend impossible toute démocratie. Et, dans la foulée, toute évangélisation. A quand, en France, des lois anti-conversion?

Voilà pourquoi nous nous sommes permis, pauvres faiseurs de tente et humbles éleveurs de sycomores, d'interroger les candidats à la magistrature suprême sur leur respect de la Vie et leurs intentions de la défendre et de la promouvoir. Nous invitons les chrétiens à en faire de même auprès de leurs candidats députés. Et l'an prochain, de leurs candidats aux municipales. C'est un travail de témoignage en vue de la justice. Justice pour les enfants à naître massacrés parce qu'ils sont infirmes, ou plus simplement parce qu'on ne veut pas leur faire une place dans notre belle société citoyenne, justice pour les femmes poussées à l'avortement par le mari, le copain, les copines, les médecins, les parents, le patron et en général parce qu'elles sont pauvres.

Pour celles ou ceux qui n'ont pas pu se déplacer à Paris le 21 Janvier, ou qui ne le pourront pour la Marche pour la Vie du 20 Janvier prochain, c'est une autre manière d'élever la voix. Christ plaide pour les coupables que nous sommes, à plus forte raison devons nous plaider pour les innocents privés de parole.


Dr François Volff

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19 septembre 2007 3 19 /09 /septembre /2007 05:18


    
                 
      

                                       
                                             


                                                         
Va dans les chemins et le long des haies, et contrains les gens d'entrer, afin que ma maison soit remplie.
Luc 14. 23
C'est pourquoi, nous aussi, ayant une si grande nuée de témoins qui nous entoure, rejetant tout fardeau et le péché qui nous enveloppe si facilement, courons avec patience la course qui est devant nous.
Hébreux 12. 1

Un épisode de l'Église “souterraine” à l'Est (2)

Anciens prisonniers pour leur foi, Silvio K. et Valdo J. commencent en 1964 à fréquenter les cafétérias et bistrots des universités pour parler du Seigneur Jésus. Les deux hommes essayent d'orienter la conversation sur des sujets religieux autour d'un verre... Mais au bout de deux ans, ils n'ont toujours pas réussi à trouver un seul jeune qui veuille les écouter. Personne n'a le courage, ou la curiosité, de parler de la foi avec eux. Ils persévèrent pourtant, malgré la surveillance de la police.
Un jour, enfin, un étudiant se dit prêt à écouter autre chose sur la religion que l'athéisme qu'on lui inculque officiellement. Le samedi suivant, ils vont avec lui se promener dans les montagnes de Slovaquie et prient pour que Dieu leur montre la voie à suivre. Bientôt cet étudiant amène un, puis deux amis. C'est ainsi que naît le premier groupe... Ce premier étudiant n'a pas eu le courage de persévérer, mais les autres sont restés.
Lorsque le groupe dépasse la douzaine de participants, un second est créé, par prudence. Au fil des mois, puis des années, les groupes se multiplient. Alors une action similaire commence au niveau des lycéens. Puis des enfants, puis des familles, puis des handicapés, puis des marginaux... Rien n'a été planifié, mais tous les groupes sont nés d'un engagement individuel, souvent d'une seule personne au début, et toujours dans la prière. Christ soutient son Église persécutée. Il la nourrit et la chérit (Éphésiens 5. 29).


                             calendrier "La Bonne Semence"
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18 septembre 2007 2 18 /09 /septembre /2007 20:56

Etude de Paul Ranc spécialiste des sectes 


                  
La réincarnation

 

Introduction

 

La philosophie mystique suscite aujourd'hui un intérêt non négligeable. La métaphysique la plus en vogue est celle qui se préoccupe de ce qui se passe après la mort. Des livres comme ceux des Dr R. Moody ou E. Kübler-Ross sont porteurs d'un message d’espérance et de justice. La possibilité de vivre une nouvelle vie – meilleure - tente beaucoup de personnes.

 

 

1. Les différents types de réincarnations

 

1.1. La pensée grecque

 

La doctrine de la réincarnation est sous-jacente dans la philosophie et la mythologie grecques. Elle est aussi présente dans la religion grecque. L'orphisme était une religion initiatique visant à une libération spirituelle et présentait un système philosophique et religieux reposant sur le cycle de réincarnations. L'existence corporelle était présentée comme un châtiment. Le «salut» consistait en une libération de l’âme par rapport au corps.

 

Ainsi, Pythagore croyait à la réincarnation et même à la métempsycose. Platon avait subi l'influence de l'orphisme et de Pythagore. Dans le Timée, Platon enseignait la création de l'âme par le démiurge. Selon lui, l’âme, c'est-à-dire l'intellect, est immortelle.

 

L’âme à sa première naissance doit honorer les dieux. Si elle n'honore pas les dieux, elle deviendra une femme. En cas de nouvel échec, l’âme de la femme devient animal. Malgré la métempsycose, Platon croit à la libération de l’âme.

Avec Aristote (384-322 av. J.-C.), il y a une évolution. Pour lui, l’âme n’est pas immortelle. Seul l'intellect l'est (le nous). Mais, pour lui, l’âme n’est pas séparée du corps. Ainsi, il abandonne la pensée orphique de ses prédécesseurs. Par la suite, les néoplatoniciens (Plotin, Porphyre) reprendront la doctrine réincarnationniste.

 

1.2. L'hindouisme

 

L’hindouisme a subi, au travers des âges, une évolution constante. L'hindouisme ancien ne parle absolument pas de réincarnation. La religion brahmanique était totalement différente de l'hindouisme tel que nous le connaissons aujourd’hui.

 

La réincarnation apparaît dans les Upanishads. Le «soi» (atman) ne peut s'identifier avec l'absolu (brahman) que si le «soi» rompt avec le cycle infernal de l'existence (samsara). Le samsara serait la roue des réincarnations successives. Ainsi, le «salut» résiderait dans l’arrêt des retours sur la terre. Selon l'hindouisme, l’homme naît qu'une fois mais ne meurt pas vraiment.

 

Ce qu’il faut savoir dans l’hindouisme, c’est que notre monde serait régit par le dharma, c’est-à-dire l’«Ordre universel cosmique» ou «Loi éternelle». Le dharma est donc la loi qui régit le monde. C’est une loi absolue à laquelle rien ou personne ne peut s’y soustraire.

 

 

1.3. Le Bouddhisme

 

Le bouddhisme affirme que l'homme peut s’affranchir du monde et de la souffrance. Cette «théorie» est basée sur la critique des illusions attachées au désir. Il n’y a pas de fusion avec le brahman, mais un détachement vers le nirvana. De plus, l’âme n’est pas permanente, donc, elle est mortelle. Quant au nirvana, n’est rien, pas même un lieu: seulement l'état de délivrance, de «non-désir». L'homme doit être délivré du désir pour parvenir au néant, c'est-à-dire au nirvana (car le désir, c’est la douleur).

 

1.4. La théosophie

 

La théosophie moderne a pour fondatrice Mme H. -P. Blavatsky (1831-1891). D'un caractère difficile, elle a été, à son époque, la plus célèbre des médiums. Son livre de base Doctrine secrète (paru en 1888) rassemble tout l'enseignement de la théosophie. La doctrine de base de la théosophie peut se résumer ainsi:

 

— Un principe éternel : l'Etre

— Eternité de la matière

— L’identité fondamentale entre l'âme (humaine) et la «sur-âme» (universelle).

 

Pour la théosophie, c’est l'âme - ou l'ego - qui se réincarne. Aussi, la réincarnation fait partie intégrante de la constitution humaine. Autrement dit, la réincarnation et l'homme sont deux états inséparables.

 

Mme Helena Blavatsky, puis Mmes Alice Besant (1847-1933) et Ann Bailey (1880-1949) ont popularisé la doctrine de la réincarnation, mais son influence a été restreinte et limitée aux cercles initiatiques, théosophiques ou rosicruciens.

 

La Théosophie a modifié ou déformé la doctrine hindouiste de la réincarnation. Pour l'hindouisme, le «salut» réside dans la libération du cycle des réincarnations. Pour la théosophie, le «salut» se trouve dans le cycle ininterrompu des réincarnations. Ainsi, les doctrines hindouistes et théosophiques, bien qu'elles emploient le même vocabulaire, sont en fait contradictoires :

 

 

 

Hindouisme

Théosophie

Dieu

Brahman

Etre impersonnel

Réincarnation

Libération

Cycle quasi-perpétuel

Salut

Fusion, délivrance

Etat divin

Karman

Régression ou progression

Evolution

 

L’enseignement de la Théosophie a été repris grosso modo par Rudolf Steiner (1861-1925). Steiner croit que ce n’est pas l’âme individuelle qui se réincarne - mais l’Esprit - qu’il appelle "force transcendante active". Steiner ne parle pas de l’immortalité de l’âme, mais de l’Esprit.

 

 

2. Karma et Yogas

 

La loi pour sortir du cycle infernal s'appelle karma. Si l'homme fait du bien, il aura un bon karma. Inversement, si l'homme fait du mal, il aura un mauvais karma. Ainsi chaque vie est déterminée par la précédente. Aujourd'hui, la doctrine du karma est acceptée par tous les partisans de la réincarnation. C'est pourtant la doctrine la plus inhumaine et la plus injuste que ce soit. Cette doctrine justifie les inégalités sociales et psychologiques et parfois un immense désespoir (que penser de celui qui est devenu clochard, sidéen ou drogué?).

 

Le karma a pour corollaire le yoga. Le karma sans le yoga ne serait rien. Il y a différents types de yogas, bakthi-yoga, karma-yoga, râja-yoga, jnâna-yoga, sahaja-yoga, tantra-yoga, japa-yoga, mantra-yoga, hatha-yoga, etc. On peut donc parler des yogas.

 

Les yogas sont avec la méditation les plus sûrs moyens pour parvenir à l’Absolu, brahman ou nirvana. En attendant, le yogi hindou est convaincu que notre monde est maya, c’est-à-dire illusion. Le yoga est avant tout une technique respiratoire alliée à des postures. Le yogi apprend à respirer, le plus lentement possible. Il ne respire pas de l’oxygène, mais de l’énergie ou plutôt du «souffle vital» appelé «prânâ».

 

Ainsi, le yoga n'est pas une simple «gymnastique» mais la méthode par excellence pour parvenir à «l'état de perfection», c’est-à-dire au brahman. Par le moyen du yoga, l'homme échapperait pour toujours au samsara, au maja et fusionnerait avec l'Absolu.

 

3. Que dit la Bible ?

 

La Bible, qu'on le veuille ou non, ne parle pas de réincarnation, mais de résurrection. Cependant, les partisans de la réincarnation prétendent justifier cette doctrine dans le Nouveau Testament.

 

3.1. Elie réincarné en Jean-Baptiste (cf. Matthieu 17, 10-12; Luc 1, 17, etc.)

 

En général, les évangélistes évitent toute identification de Jean avec Elie. C'est plutôt Jésus qu'ils comparent avec Elie. Cependant, le texte de Luc 1, 17 appelle quelques commentaires. Le judaïsme n’a jamais cru à la réincarnation, mais à la résurrection. Le texte de Luc 1, 17 est clair: Elie n'est pas présent en Jean-Baptiste, mais l'esprit d'Elie, autrement dit la même vocation, le même type d'appel, qui a été adressé à Jean-Baptiste. Celui-ci est la continuation du ministère d'Elie et il remplit sa fonction; il est aussi porteur du même message. Jean-Baptiste n'a pas le même ego qu'Elie, mais il a la même puissance. La puissance et l'esprit sont des qualités conférées par Dieu et non des énergies autonomes attachées à l'ego ou à l'esprit humain.

 

3.2. L'aveugle-né (Jean 9, 1- 9)

 

Relation de cause à effet ? (cf. Max Heindel). Il y aurait deux causes: héréditaires par les parents ou une erreur de gestation. Mais les partisans de la réincarnation voient encore plus loin. Ils présupposent une préexistence de l’âme: l'enfant aurait péché dans une vie antérieure. Cette faute pré-conceptionnelle serait la cause de son infirmité. L'interprétation «réincarnationniste» est aléatoire. Jésus ne donne pas une explication métaphysique (d'où viennent le mal et l'infirmité), mais apporte une réponse sotériologique. Jésus ne se préoccupe pas du passé, mais pense à l’avenir. Pour lui, ce qui importe, c'est le salut, c’est l'avenir, et non le passé.

 

3.3. La nouvelle naissance

 

Les «réincarnationnistes» basent leur théorie sur les textes bibliques qui parlent de nouvelle naissance. Des textes comme Jean 3 : 3: «A moins de naître d'en haut, nul ne peut voir le Royaume de Dieu». Ou Jean 3, 5: «Nul, s'il ne naît d'eau et d’esprit, ne peut entrer dans le Royaume de Dieu» ; I Pierre 1, 3: «Dieu nous a fait renaître pour une espérance vivante», etc. Ces textes sont considérés comme des passages favorables à la thèse réincarnationniste.

 

Il y a là, à notre avis, une grave confusion: il faut distinguer réincarnation et re-naissance. La renaissance n'est pas la transmigration. Il s'agit d'une naissance spirituelle ayant lieu dans la vie présente et qui est provoquée par la Parole de Dieu et l'Esprit de Dieu:

 

— ce qui est né de la chair est chair = c'est la naissance physique;

— ce qui est né de l'Esprit = la nouvelle naissance ou conversion chrétienne.

 

Précisons que la nouvelle naissance a son signe visible : le baptême.

 

4. Réincarnation ou résurrection ?

 

Selon une récente statistique, 23 % des Américains croient à la réincarnation; les Français encore plus. Et, pourtant, la majorité des occidentaux sont protestants ou catholiques...

 

4.1. Qui est le Christ?

 

On ne peut pas contrer la doctrine de la réincarnation si on ne présente pas d’emblée le Christ. Christ, l'égal de Dieu, s’est fait volontairement homme pour donner aux hommes la Rédemption. En proclamant le but de son oeuvre, Christ dévoile son identité unique: il est Dieu fait homme. Christ n'est pas un initié, mais le Sauveur unique. Il n'est pas un Dieu impersonnel, mais le Dieu révélé qui fait connaître à l'homme la volonté divine. La volonté de Dieu, c'est que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance du salut. Ainsi, Jésus apporte le message du salut, c'est-à-dire de la Rédemption.

Le Christ n'est pas un initié ayant atteint la «conscience cosmique», mais il est le Seigneur et le Sauveur. Connaître Jésus, c'est connaître Dieu. Christ ne prêchait pas l'illumination intérieure, mais le salut. Il ne prêchait pas le divin au-dedans de l’homme, mais le péché. Finalement, Christ a prêché le salut par le pardon des péchés. Christ n'est pas un exemple de «conscience christique», mais le don de Dieu comme sacrifice pour le péché.

 

4.2. Qui est l'homme?

 

L'homme, selon les partisans de la réincarnation, serait le produit de l'évolution. Selon les adeptes du Nouvel Age, c'est la conscience de l'homme qui évolue. L'homme devrait atteindre une nouvelle conscience ou, plus exactement, «être conscient de sa propre conscience».

 

Nous, chrétiens, nous croyons que l'homme a été créé par Dieu: Genèse 1, 26; à l'image de Dieu: Genèse 1, 26-27. Cette image, cette ressemblance, nous est décrite par Paul: elle consiste en connaissance, justice et sainteté: Ephésiens 4, 22-25; Colossiens 3, 9 -10. L'homme est supérieur aux animaux et il est en étroite communion avec Dieu.

 

La différence entre l’homme, selon la Bible, et celui du Nouvel Age est fondamentale. Ce tableau nous démontre le fossé qui sépare les deux types de pensées :

 

 

L’homme selon la Bible

L’homme selon le Nouvel Age

Créé par Dieu

Involue, puis évolue

Tend vers le parfait

Perfection (humaine ou psycho-humaine)

Connaissance spirituelle

Evolution de la conscience

Une seule vie, puis l’éternité

Vies cycliques

 

4.3. Où va l'homme?

 

La Bible donne un enseignement concis et clair à ce sujet. Elle rejette la réincarnation comme doctrine de salut. «Il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement» (Hébreux 9, 27). La Bible tout entière proclame la victoire sur la mort et la vie éternelle. Ezéchiel, Job, Osée - pour ne citer qu'eux - se réjouissent de la résurrection. Paul, l’apôtre, est le théologien de la résurrection. Son merveilleux chapitre 15 de la première épître aux Corinthiens ne doit pas être occulté. Paul nous dit un «mystère» (c'est-à-dire une chose prête à être révélée): A la dernière trompette, tous les élus, les morts et les vivants seront changés en un corps incorruptible. Cela ne signifie pas que le corps de l'homme passe d'une évolution à une autre (du corruptible à l'immortalité), mais qu'il y a un changement radical d'état: il a un corps nouveau, un corps spirituel qui est totalement différent du corps matériel. Il sera semblable à Christ ressuscité. Pour être plus technique, le corps «animal», «psychique», deviendra un corps spirituel.

 

Ainsi donc, «l'homme nouveau» n'est pas de ce monde. Mais il faut aussi signaler que seuls ceux qui croient en Christ auront droit à la vie éternelle. Celui qui croit a déjà la vie éternelle.

 

L'état intermédiaire.

 

L'état intermédiaire existe: il s'appelle schéol ou hadès, mais aussi paradis ou sein d'Abraham (pour les Juifs). C'est le séjour provisoire des hommes après leur mort physique: il cessera lors du jugement dernier. Soulignons avec force que tous sont conscients et gardent leur personnalité. Ce que nous croyons, c’est la communion des saints. C'est la communion spirituelle (et non occulte ou spirite) qui unit tous les croyants, ceux qui sont sur cette terre et ceux qui nous ont précédés.

 

Pour beaucoup de catholiques, l'état intermédiaire - le purgatoire - présente des analogies avec le temps d'attente qui précède la réincarnation. Cette doctrine n’est pas biblique, et doit être rejetée.

Conclusion:

 

Nous rejetons la doctrine de la réincarnation car :

 

  • elle pèche par excès d'individualisme. Chaque individu est responsable de sa propre purification. C'est de l'égocentrisme religieux.

 

  • la justice prime sur la grâce.

 

  • le salut éternel n'existe pas

  • . L'homme «survit» de réincarnation en réincarnation.

 

 

«Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle.»

La loi du karma est impitoyable. Elle exclut la grâce, le pardon et l'amour. Et, bien entendu, le Dieu personnel.

Paul Ranc

Spécialiste des sectes

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17 septembre 2007 1 17 /09 /septembre /2007 11:05



 

De Timothée au Cambodge Septembre 2007

 

Voilà 8 ans ce mois-ci que je quittai la France pour m’installer au Cambodge. 8 ans au sein d’une excellente équipe missionnaire. 8 ans au service des enfants et des familles de la rue. Je n’ai jamais été plus épanoui dans mon ministère au Cambodge qu’en ce moment. Les besoins sont grands. Toujours plus de défis à relever. La chaleur est intense, la circulation en ville des plus chaotiques, la corruption toujours plus grande. Et pourtant je ne voudrais être nulle part ailleurs qu’ici.

Sœur Emmanuelle, qui a donné de nombreuses années de sa vie auprès des plus pauvres en Egypte, disait : ‘je préfère me trouver au milieu d’un dépotoir au Caire que dans un château en Espagne.’

Quand on est là où Dieu nous veut, on est la personne la plus heureuse au monde.

Quand à moi, je préfère me trouver dans un bidonville à Phnom Penh plutôt que dans le plus bel hôtel du monde.

 

L’autre jour, je me suis rendu avec Amy (missionnaire aussi avec la WEC) au bidonville de Bang Tapong où vivent des familles parmi les plus pauvres à Phnom Penh.

Comme souvent le samedi soir, je passais prendre des ados du bidonville pour la grande rencontre de jeunes à l’Eglise Centre Vie Nouvelle de Phnom Penh.

Ce soir là, nous étions 30 entassés dans ma voiture ! (Une Toyota Pick-up) Avec autant de monde dans une voiture en France j’aurais fait la une des journaux et été conduit très vite au poste de police !

A l’Eglise Vie Nouvelle, après un bon moment de louange dynamique, le responsable a invité l’orateur de la soirée à prendre la parole : un pasteur …Hongrois (le premier hongrois que je vois au Cambodge !)

Un homme âgé, presque chauve et la barbe grisonnante. A sa droite, un interprète (de l’hongrois a l’anglais), et un deuxième interprète (de l’anglais au Khmer).

Au premier abord, il ne semblait pas l’orateur idéal pour une soirée de jeunes. Et pourtant son message allait toucher le coeur d’un grand nombre. C’est son témoignage de conversion qui a vraiment retenu l’attention de ‘ nos ados’ venus du bidonville. Ce pasteur Hongrois fut, à l’âge de 14 ans, abandonné par ses parents. Il se retrouva à la rue. Sa vie a basculé dans la misère. Puis un jour quelqu’un lui partagea l’Evangile. Il donna sa vie à Jésus. Le Seigneur le conduit à Le servir. Bien des années plus tard, ce jeune Hongrois prit la responsabilité d’une grande mission évangélique qui aujourd’hui tourne avec un budget annuel de 10 millions de dollars.

A la fin de la rencontre, j’ai demandé à ce frère s’il voulait bien rencontrer nos jeunes. Après un court entretien, les 28 jeunes ont pris la décision de donner leur vie à Jésus ; Le même Jésus qui, il y a de nombreuses années, a sauvé la vie d’un jeune ado de la rue en Hongrie pour en faire un serviteur de Dieu.

 

D’après l’UNICEF, il y aurait aujourd’hui entre 15 000 et 20 000 enfants travaillant dans la rue à Phnom Penh ; la plupart d’entre eux gagnent leur vie en ramassant des cartons, des boîtes, du métal…le long des routes…

Il y a peut-être autant de filles que de garçons. Les dangers sont constants : le risque de se faire renverser par une des milliers de grosses voitures qui défilent sur les routes, le risque de se faire voler sa charrette, son vélo, l’argent en poche. Et le risque d’être enlevé, de finir vendu de l’autre côté de la frontière, en Thaïlande, pour ne plus revenir chez soi…

Beaucoup d’enfants travaillent la nuit. Les rues sont plus calmes et la ‘compétition’ moins intense. Mais quand on est une petite fille de 9 ans, dans les rues d’une grande ville de plus d’un million d’habitants, au coeur de la nuit, c’est terriblement dangereux.

Depuis quelques semaines, j’ai à coeur de mettre en place un programme qui nous permettra de venir au secours des garçons et des filles qui passent parfois jusqu'à 10 heures par jour à la rue et de ce fait peu ou pas de temps sur les bancs de l’école.

Je suis allé m’asseoir avec quelques parents dans le bidonville - parents (ou adultes responsables) de certains des enfants que nous connaissons déjà assez bien.

 

Je leur ai posé la question :

_‘ Quand votre enfant travaille une semaine à la rue, il ramène combien à la maison ?’’

_ ‘9 $. Parfois 10 ou 11.’

_ ‘ Et si on trouvait une famille généreuse ici au Cambodge ou ailleurs qui serait prête à vous remettre cette même somme en mains propres, seriez vous prêts à signer un ‘ contrat’ avec nous vous engageant à ne plus envoyer votre enfant travailler à la rue et à veiller à ce que chaque jour il ou elle se rende à l’école ?’’

Si les parents sont prêts à signer le contrat, nous leur rappelons que si l’un des équipiers du Pont de l’Espoir s’aperçoit un jour que leur enfant est allé travailler au lieu d’aller à l’école, le parrainage n’est plus valide.

 

Nous avons essayé avec quelques familles.

Quand l’engagement est signé, c’est comme si des chaînes autour des mains et des pieds de ce garçon ou cette fille tombaient. Comme si enfin des années de labeur, d’humiliation et de souffrance prenaient fin.

Suite ici  :    Un nouveau site sur la toile : www.timpaton.info
 

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16 septembre 2007 7 16 /09 /septembre /2007 21:56
                        

DISPERSÉS

Ceux qui avaient été dispersés allaient de lieu en lieu, annonçant la bonne nouvelle de la parole. Actes 8.4

On estime que l'ouragan Katrina qui a frappé les Etats du golfe du Mexique en août 2005 a délogé environ 1,3 millions de foyers. Avec l'évacuation des villes, la destruction des maisons et la perte d'emplois, les gens se sont relocalisés au sein de communautés dans tous les Etats américains, y compris Alaska et Hawaii. Étant donné que les chrétiens ne sont pas à l'abri des tempêtes de la vie, il est probable que des milliers de gens qui aiment le Seigneur se soient retrouvés dans des endroits où ils ne s'attendaient pas à rester un jour.
Mais un grand nombre de ces mêmes personnes dont les espoirs et les rêves ont été brisés par Katrina ont également apporté l'amour de Dieu aux autres partout aux Etats-Unis.
Comme les premiers chrétiens qui ont été contraints de quitter Jérusalem à cause de la persécution, on pourrait dire d'eux : « Ceux qui avaient été dispersés allaient de lieu en lieu, annonçant la bonne nouvelle de la parole » (Ac 8.4).
Bien que nul d'entre nous ne choisirait ce genre de perte financière et de perturbation, les considérerions-nous comme des occasions d'annoncer l'espérance que Jésus-Christ nous a donnée ?
La lettre de l'apôtre Pierre rappelait aux chrétiens qui avaient été dispersés parmi les nations qu'ils devaient être « prêts à [se] défendre avec douceur et respect, devant quiconque [leur] demande raison de l'espérance qui est en eux » (1 Pi 3.15).
Si vous êtes déracinés, n'oubliez pas de répandre les semences de l'Evangile où vous êtes.
D.C.M.

Il n'y a pas de mauvais endroit
pour annoncer l'Evangile.

Méditations éditée dans: Notre pain quotidien

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16 septembre 2007 7 16 /09 /septembre /2007 18:25

La revue de Vigi-Sectes réapparait après une longue absence.
Voici le contenu du 1er numéro de la nouvelle formule de LA ROUTE DROITE.
Pour un abonnement veuillez vous adresser à Gérard Dagon,Tel 03.87.58.27.05
site internet:  http://www.vigi-sectes.org


                                       

Editorial

 

* L’Eglise émergente (Brian McLaren)

Evangéliques : Les 40 jours de Rick Warren

* Actualité

Enfants de Dieu : de l’enfer à l’endroit

Catholicisme : les limbes

* Activités et nouvelles de l’association

Aum : création d’un groupe dissident

Rédaction

Eglise Universelle du Royaume de Dieu

Comité Directeur

Eglise Néo-Apostolique

Nouvelles de nos membres

Satanisme et néonazisme : profanations

Semaine de prière

Scientologie : reconnue comme religion

Prochaine Assemblée Générale

* Bibliographie

Abonnements

Témoins de Jéhovah : témoignage

Responsables régionaux

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15 septembre 2007 6 15 /09 /septembre /2007 21:05
                                                         Tout sarment qui porte du 
                                 fruit,Il l'émonde afin qu'il
                                  porte encore plus de fruits.
                                  Ne me retranche pas seigneur,
                                  mais émonde.
                                                       (Jean,15,2)
                        Ah! cette émondation,elle est douloureuse 
                        et nécessaire! quand on voit le sarment coupé
                        presque jusqu'au cep,on se demande si le vigneron
                        n'exagère pas,s'Il ne va pas tuer sa vigne.
                        Mais non,plus le sarment est émondé,plus son fruit 
                        est abondant.
                        Je veux porter du fruit pour toi seigneur,je veux
                        qu'il soit aussi beau que possible,mais je tremble
                        en voyant approcher le vigneron,le sécateur me fait mal
                        il me semble que les fruits que je porte sont bien misérables,
                        malgré l'émondation,,je veux des fruits pour toi ,Seigneur
                        alors taillele pauvre sarment que je suis.Je sais par expérience
                        que tu uses de ménagement,que tu me donneras la force de supporter
                        l'amputation,fais moi porter des fruits dignes de tes soins,
                        dignes de toi.
                                                    Madeleine Blocher Saillens
                                          L'entente évangelique 15 février 1959.

                         
                      
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14 septembre 2007 5 14 /09 /septembre /2007 21:50

 Maurice Decker donnera un cycle de conférences:31octobre ,1et 2 novembre 07
à Paris centre,EGLISE BAPTISTE 23 rue Beaunier.Paris 14ème.

Extrait d'un Article de Maurice Decker publié dans la revue promesses.

                        

UNE EGLISE EN MARCHE
Une communauté explosive

Maurice Decker

L'Eglise locale: une communauté explosive

(2 Rois 6.1-2)

Après le temps de la nourriture, voici celui de l'exercice physique. Pour le maintien d'une bonne santé spirituelle, l'action doit être étroitement associée à l'enseignement dans la vie du membre d'église. Dans notre «texte illustration» nous voyons les fils des prophètes passer à l'action, confrontés qu'ils sont avec une «crise du logement.» ils connaissent les problèmes bénis de la croissance. La maison qui les abrite est trop petite. il faut construire plus grand. Cette situation suggère une seconde caractéristique d'une église locale en marche: elle est explosive (et non implosive!), c'est-à-dire dynamique, contagieuse, envahissante...

Elle vise la multiplication

Actes 6.7; 8.4-5,25,40; 9.31,35; 11, 19-24; etc.)

L'Eglise locale n'est pas un club de gens sélects, encore moins un ghetto ou une société secrète. Ses locaux ne sont pas à confondre avec des bocaux. Elle fait partie d'un organisme vivant, le corps de Christ, dont les cellules doivent se multiplier.

Dans un de ses livres1, Ralph Shallis signale qu'une cellule biologique en bonne santé peut se reproduire en moins d'un an, cent-vingt milliards de fois, de manière à créer un être humain, un bébé.

Vers l'âge de 15-17 ans, il y a quatre-cents milliards de cellules qui sont toutes issues de cette cellule originelle.

L'église locale vise donc continuellement sa reproduction par la multiplication de chaque cellule vivante qu'est le disciple de Christ. Ce processus fantastique a commencé à Pentecôte: Le Seigneur ajoutait chaque jour à l'Eglise ceux qui étaient sauvés (Actes 2.47).

Décrivant la vie quotidienne des premiers chrétiens, de l'an 95 à l'an 197, A. Hamman écrit: «La rapide expansion du christianisme, en contraste avec la décadence des religions païennes, a surpris, parfois attérré les païens. ..Moins de deux siècles après la mort du Christ, les chrétiens occupent dans l'empire, une position indéracinable. A la veille de la paix constantinienne, leur nombre est estimé à 5% et même 10 % de la population de l'Empire.»2.

Il est intéressant de constater que ce passage est tiré d'un chapitre que l'auteur a intitulé «La contamination de la foi». J'ai lu ailleurs que l'Empire Romain comptait deux à trois millions de chrétiens en l'an 150 et cinq à six millions vers l'an 300.

La lecture de l'échange de correspondance entre Pline le Jeune, proconsul de Bithynie (dans le nord-ouest de l'actuelle Turquie) et l'empereur Trajan, vers 112, est hautement suggestive: «...l'affaire m'a paru mériter que je prenne ton avis, surtout à cause du nombre des accusés. Il y a une foule de personnes de tout âge, de toute condition, des deux sexes aussi, qui sont ou seront mises en péril. Ce n'est pas seulement à travers les villes, mais aussi à travers les villages et les campagnes que s'est répandue la contagion de cette superstition...»

Pline évoque plus loin la crise économique provoquée par cette «contagion» :temples païens presque abandonnés, cérémonies rituelles longtemps interrompues, très rares acheteurs d'animaux pour les sacrifices...

Une église locale en marche respire donc l'évangélisation, c'est-à-dire la communication tous azimuts de la Bonne Nouvelle (le verbe évangéliser se trouve 54 fois dans le N.T). Toutefois, en dehors de l'ordre de faire des disciples, dans Matthieu 28.19-20, il n'est jamais directement ordonné d'évangéliser dans le N.T. car cela va de soi... c'est aussi indispensable que de respirer pour vivre. L'évangélisation est «inscrite dans les chromosomes» de l'homme nouveau (Phi1 2.14-16). Chaque membre a compris que sa vie doit se multiplier. Nous sommes loin de cette définition caricaturale de l'expérience chrétienne: «une secousse initiale suivie d'une inertie chronique.»

Il ne faut pas oublier de noter le lien étroit entre évangélisation et église locale dans le N.T. (Act 13.1,3; 14.26, 28; 15. 30-35, 40, etc.). Toute oeuvre travaillant à l'évangélisation se doit de ne pas dissocier ce que le Seigneur a uni si elle veut être approuvée de Lui et porter du fruit qui demeure.

Elle est extravertie

C'est-à-dire tournée vers le monde extérieur et non en position foetale, repliée sur elle-même. Son action s'effectue du dedans vers le dehors.
(2 Rois 6.2 Allons jusqu'au Jourdain!)

Elle va là où se trouvent les gens (dans les rues et les maisons, sur les places...) Act 5.42,8.25, 10.24, 16.13, 17.17,20, etc. 

suite sur le site :  http://209.85.135.104/search?q=cache:8mcRMAXjCMsJ:www.promesses.org/arts/105p9-13f.html+michael+green+evangelisation&hl=fr&ct=clnk&cd=3&gl=fr&lr=lang_fr

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13 septembre 2007 4 13 /09 /septembre /2007 21:55
" Tu cherches Dieu partout, sauf là où Il est réellement : dans la Bible ! " m’avait fait observer Jean, mon futur mari, lorsqu’il a remarqué le genre de livres que j’avais dans ma bibliothèque.

- " Peut-être, mais ce bouquin est carrément imbuvable ! J’ai commencé à le lire et quand j’ai vu ces histoires de guerres, de vengeance, j’ai été choquée. J’avais entendu dire que Dieu est amour et dans ce que j’ai lu, je ne vois pas qu’il est question d’amour ! Alors, j’ai abandonné ma lecture et rangé cette Bible avec les autres livres ! "

Pour Jean, je cherchais Dieu, mais moi, je cherchais surtout le sens de la vie car j’étais persuadée que nous n’étions pas sur terre pour rien, mais que nous avions quelque chose d’important à y découvrir ; et puis, nous étions faits de manière tellement merveilleuse que l’idée d’être le fruit d’une évolution me semblait totalement absurde. La nature, autour de moi, me fascinait par sa beauté ; assurément, elle n’était pas non plus le fruit du hasard… Et puis, j’étais convaincue que nous devions chercher à vivre de façon plus saine, plus simple, quitte à se trouver à contre courant dans un monde avide qui sacrifie les humains à l’autel du profit et du gaspillage. Oui, j’ai toujours pensé qu’il y a en nous une dimension précieuse, intérieure et que, grâce à elle, nous pouvions vivre plus harmonieusement entre nous, humains.

Du coup, mon premier contact avec la Bible n’avait pas été concluant du tout par rapport à mes questions sur le sens de la vie ! Autant vous dire que je trouvais vraiment bizarre que mon fiancé la lise pendant des heures. Je me demandais bien ce qu’il pouvait en retirer car il avait vraiment l’air absorbé. Voilà vingt ans qu’elle fait partie de sa vie, cette Bible ! Elle est son livre de chevet, il l’emporte avec lui lors de tous ses déplacements… Alors Jean m’a gentiment conseillé de reprendre ma lecture en commençant par les Evangiles ou le livre des Actes des Apôtres. Je n’étais pas convaincue du tout.

Depuis au moins 15 ans, Jean est abonné à La Tour de Garde, une revue déposée par les Témoins de Jéhovah lors de leur visite de maison en maison. Il avait souvent eu avec eux, dans son jardin, de longues discussions sur Dieu sans jamais aller plus loin parce qu’il n’avait pas le temps.

En novembre 95, Jean me fit donc part de sa décision de fréquenter les Témoins pour approfondir ses connaissances bibliques car, selon lui, personne d’autres qu’eux ne propose de faire une étude biblique personnelle à domicile.

Je me souviens avoir montré mon désaccord en pleurant car, peu de temps avant, dans ma région, j’avais assisté à une réunion de mise en garde contre ces gens auxquels j’avais justement acheté la Bible qui dort sur un rayon de ma bibliothèque.

J’avais entendu dire que c’était une secte, et Jean me disait : " Le meilleur moyen de savoir si c’est réellement une secte, c’est de vérifier par toi-même, plutôt que de croire l’opinion publique qui colporte n’importe quoi !  Je les connais depuis des années ces gens-là, ils sont bien, je les apprécie, ils ne font de mal à personne ! "

Bien sûr, la détermination de Jean et l’absence d’arguments solides de ma part ont abouti au fait qu’il a commencé à fréquenter, chaque vendredi soir, le couple W qu’il connaissait et qu’il avait contacté par téléphone pour convenir d’un rendez-vous. Parallèlement à cela, il avait aussi décidé d’assister à une réunion par semaine, après son travail.

Au bout de quelques mois, alors que nous discutions de ce qu’il apprenait avec le couple W, ma curiosité a été piquée au vif et j’ai voulu en savoir plus sur ce Dieu merveilleux qui promet un avenir tellement beau aux humains. Je me sentais attirée par le mode de vie très simple de ces Témoins dont il me parlait avec enthousiasme et, dans ce qu’il me racontait, je ne voyais pas où était le danger. J’ai donc décidé de l’accompagner.

A l’époque, je travaillais et j’habitais dans les Vosges. Je m’arrangeais pour regrouper mes 38 heures hebdomadaires sur quatre jours afin d’être à Strasbourg le jeudi soir pour assister à la réunion avec lui, et aussi pour assister à l’étude à domicile le vendredi soir.

Oui, j’étais très heureuse de découvrir Dieu et son dessein pour l’humanité ! Nous étions quatre autour d’une table, à lire à tour de rôle dans un livre intitulé "Vous pouvez vivre éternellement sur une terre qui sera transformée en paradis"et à chercher dans notre Bible les versets cités en référence dans chaque paragraphe.

Comme je n’avais aucune connaissance biblique, pas même un souvenir des séances incontournables de catéchisme de mon enfance, tout s’inscrivait sans difficulté, ni réticence dans mon cerveau vierge, comme sur une page blanche : j’avais tout à découvrir !

Auparavant, j’aimais la littérature au parfum de spiritualité moderne, comme celle du Nouvel Age. Je m’y ressourçais régulièrement pour me détendre. J’avais aussi approché le Judaïsme pour mieux comprendre le peuple juif qui ne me laissait pas indifférente par ce qu’il avait vécu (j’avais lu tous les ouvrages de Martin Gray). J’avais fréquenté de façon non suivie, un cours de yoga pour trouver la paix intérieure, mais je m’étais vite insurgée contre l’énormité qui consiste à faire souffrir son corps dans des postures douloureuses pour mieux se connaître et découvrir la dimension spirituelle de son être…

Maintenant, je me trouvais en face de gens tout disposés à m’instruire réellement et franchement sur Dieu, qui tout à coup n’était plus un sujet tabou, dans la bonne humeur, avec gentillesse et disponibilité : cela me touchaient beaucoup et mon goût pour l’étude était comblé.

Le mois de juillet 95 est arrivé et nous avons assisté à notre première grande assemblée de Témoins de Jéhovah. Quel ne fût pas notre étonnement, je pourrais dire notre émerveillement, de constater la discipline qui régnait dans cette grande foule de plus de 10.000 personnes réunies dans un stade sans agents de police pour maintenir l’ordre ! Et aussi de voir tous ces gens correctement habillés, ces enfants obéissants, ce joli décor ! Oui, vraiment, ces gens-là étaient accusés à tort d’être une secte ! "Que les gens viennent donc vérifier eux-mêmes ! " répétait mon mari.

Après cette assemblée, nous avons continué notre étude avec le nouveau livre paru pour la circonstance et accueilli avec une joie générale, intitulé "La connaissance qui mène à la vie éternelle".

Au cours de mon étude, j’ai vite réalisé que j’avais un choix à faire. Pour moi, c’était évident de me placer du bon côté, c’est-à-dire celui de Dieu plutôt que celui du monde, car je ne voulais pas être détruite à Harmaguédon. Nous avons aussi commencé à faire du porte à porte avec des Témoins car cela coulait de source qu’il nous fallait annoncer la Bonne Nouvelle aux gens !

En janvier 96, nous nous sommes mariés parce que, d’une part, c’était notre objectif de vie et d’autre part, cela nous semblait tout naturel de conformer notre vie aux exigences divines pour vivre devant Dieu avec une conscience en paix. Selon la Bible, le mariage est une institution sacrée et nous ne devons pas le déshonorer, ni vivre en couple en dehors de ces liens.

Nous avons poursuivi notre étude jusqu’à la fin du livre et à la grande assemblée de trois jours, en juillet 96, j’ai pris la décision de "vouer ma vie à Jéhovah ", c’est-à-dire de me faire baptiser. C’était dans l’ordre des choses puisque je voulais faire partie du peuple de Dieu sur terre. J’avais accepté tout l’enseignement, rien ne s’opposait à cette décision, ni de mon côté, ni du côté des anciens qui m’avaient interrogée sur les convictions acquises pendant mon étude avec eux.

Tout doucement, nous étions en train de rentrer dans un moule sans nous en rendre compte, tellement les choses se font graduellement, bien distillées pour que nous les acceptions tout naturellement. Nous avons adopté le rythme des réunions (le jeudi soir et le dimanche), des études (le mardi soir dans une famille) et de la prédication (le dimanche matin ou en semaine).

Nous avions de nouveaux contacts et pour moi, c’était important car je venais de déménager et je ne connaissais personne en Alsace. Une vie nouvelle s'organisait avec des nouveaux repères, des nouveaux amis : les Témoins ! J’avais l’impression d’avoir une grande famille, je me sentais entourée.

Jean s’est fait baptiser lors de l’assemblée de juillet 97, plus pour ne pas rester en arrière que par pure conviction de devoir franchir ce pas. Il est vrai que les Témoins ont une attitude tout à fait différente selon qu’on fait partie de leur religion ou pas. Un exemple tout simple : ils m’ont tutoyée du jour au lendemain après mon baptême, tandis qu’ils vouvoyaient Jean, qui vivait plutôt mal cette différence. Il avait demandé aux Anciens s’il était vraiment mûr pour cette étape et une sorte de malaise a commencé à l’envahir. Il avait beaucoup de difficultés à rentrer dans ce moule tout préparé, il résistait. De plus, il détestait au plus haut point le côté scolaire des réunions, sans parler du port obligatoire de la cravate !

Au bout de quelques mois, il s’est rendu compte que quelque chose ne collait pas dans les explications de la Société des Témoins de Jéhovah (Société des Témoins de Jéhovah), notamment à propos du passage relatif à l’enlèvement des saints au retour visible de Jésus, figurant dans I Thessaloniciens chapitre 4 versets 15 à 18. Pour lui, le raisonnement de la Société des Témoins de Jéhovah était faux et reposait sur une mauvaise interprétation de ce passage.

Il a commencé à attirer mon attention sur ces versets, me disant que tout l’enseignement de la Société des Témoins de Jéhovah reposait sur une erreur et que si cette erreur était dénoncée, tout le montage s’effondrerait comme un château de cartes dont on retirerait une carte à la base.

J’étais perplexe, je ne comprenais pas les raisonnements de Jean. Je constatais qu’il ne pouvait pas obtenir de la part des Anciens des explications qui lui donnent satisfaction, en raisonnant uniquement avec la Bible. Ils essayaient immanquablement de lui faire accepter les explications de la Société des Témoins de Jéhovah auxquels ils étaient habitués et fermement attachés. Le dialogue n’a pas été possible, Jean s’est peu à peu soustrait au rythme des réunions et des études, tout en continuant à me harceler pour me convaincre d’erreur.

Je me sentais mal dans le climat qui régnait autour de moi, entre un mari qui commençait à être considéré comme un apostat par les autres, et des Anciens qui me mettaient en garde contre lui ! Malgré tout, j’ai continué à étudier les articles de la Tour de Garde, à fréquenter les réunions et à soutenir la prédication. Jean ne supportait pas de me voir silencieuse, c’est-à-dire dans une position où je ne le soutenais pas. Nous ne pouvions plus aborder ce sujet sans nous disputer.

J’étais inquiète. J’ai cherché à savoir ce qu’était un apostat. Selon un dictionnaire biblique, ce terme est employé pour décrire une grande rébellion contre Dieu, l’abandon de Dieu ou de la foi. Assurément, ce n’était pas le cas de Jean qui est attaché à la Bible et à Dieu. Cela m’a rassurée et en même temps, cela m’a intriguée : la définition de la Société des Témoins de Jéhovah ne correspondait pas à celle du dictionnaire. Les Anciens, eux, parlaient de rébellion contre la Société des Témoins de Jéhovah… Ce n’est pas la même chose !

J’ai changé de lieu de réunion pour ne plus avoir à faire avec tous ceux qui connaissaient Jean et j’ai supplié Dieu de me révéler la Vérité. Je me sentais de plus en plus mal …

J’avais persuadé Jean d’écrire au Béthel de Louviers (la maison mère en France) pour avoir un éclaircissement et lui me soutenait que le Béthel ne pouvait pas lui apporter une réponse plus précise sans mettre en péril le reste de leurs écrits. J’ai insisté, il a écrit pour parler de son étonnement à propos de leur raisonnement et signifier son désaccord, j’ai tapé sa lettre et je l’ai expédiée. Comme seule réponse, il a été contacté par le frère W, justement, qui lui a fait part de la réponse du Béthel : soit accepter l’explication de la Société des Témoins de Jéhovah sans discuter, soit se retirer. Cette façon inacceptable d’imposer arbitrairement une telle alternative a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Nous avons été choqués.

Il a été convoqué pour une courte entrevue avec l’Ancien et un surveillant, à l’issue de laquelle il a confirmé vouloir se retirer de la Société des Témoins de Jéhovah sans plus attendre. Ils ne l’ont même salué en partant ! Quelle déception ! J’ai eu mal au cœur pour lui, il était très déçu.

Jean a fini par me mettre au pied du mur en exigeant de ma part, si j’étais honnête, de vérifier l’enseignement. J’ai donc pris du recul car de toutes façons, depuis un moment, je me sentais mal à l’aise, moi aussi, et changer de salle du Royaume ne m’apportait rien de satisfaisant, je me sentais très seule.

Mon malaise, au départ, n’était pas doctrinal, comme chez Jean. Il émanait plus de mon cœur que de mon intellect. Je ressentais quelque chose qu'il m'était impossible de définir à l’époque. En plus, je percevais très mal les recommandations abusives de la Société des Témoins de Jéhovah en matière de discipline et de soumission aux Anciens, et puis cette invitation permanente de nous tenir à distance de tout ce qui venait de l’extérieur…

J’avais aussi la très nette impression d’être considérée comme une personne sans personnalité propre. Je commençais à étouffer et à me rebeller intérieurement contre la Société des Témoins de Jéhovah de laquelle je ne pouvais plus tolérer le ton doucereux des articles ou des conseils dont certains étaient tout simplement en opposition à la Parole de Dieu. Les Anciens voulaient me persuader d’avoir foi dans la Société des Témoins de Jéhovah autant qu’en Dieu et en Sa Parole. Je leur ai demandé de me fournir la preuve de ce qu’ils avançaient en me montrant des versets bibliques, mais ils n’ont pas réussi à me convaincre car aucun verset biblique ne fait une telle invitation ! Je me suis heurtée à leur silence et à leurs regards suspicieux.

Voici quelques exemples de conseils que je qualifie d’abusifs : la Société des Témoins de Jéhovah nous invitait à " montrer notre confiance dans les choix de Jéhovah" et à "ne pas trouver à redire aux choix de Jéhovah", en disant qu’il " est de notre intérêt de mettre notre confiance en ceux qui nous dirigent dans la congrégation ", c’est-à-dire "comme les premiers chrétiens faisaient confiance aux apôtres et aux anciens ". Autrement dit, elle nous invitait à avoir une confiance quasi aveugle dans ceux qui étaient nos bergers, soi-disant pour notre intérêt.

Pas moins que cela ! Alors que la Bible nous recommande ceci : "ne pas placer notre confiance dans un ami intime" (Michée 7.5), "de se garder chacun de son compagnon et de ne placer sa confiance en aucun frère" (Jérémie 9.4) et "maudit soit l’homme robuste qui place sa confiance dans l’homme tiré du sol" (Jérémie 17.5) et aussi "mieux vaut se réfugier en l’Eternel que mettre sa confiance dans l’homme tiré du sol" (Psaume 118.8).

Dans ces versets, Dieu nous met simplement en garde contre la faiblesse humaine, la versatilité du cœur humain, pour nous éviter des difficultés dans nos relations avec nos semblables. Il nous commande fermement de ne pas avoir foi en l’homme, mais d’avoir foi en Lui et en Jésus. Ce qui ne veut pas dire que la vie du chrétien est basée sur la méfiance constante vis à vis des autres, ce serait invivable, mais sur le discernement avec une confiance toute relative, limitée.

Le malaise qui grandissait en moi, je le sais maintenant, venait de l’Esprit qui, en douceur, était en train de me montrer ma place. En tant que membre de la grande foule, je n’étais pas une heureuse élue qui irait au ciel, et par mon adhésion à la Société des Témoins de Jéhovah, je ne faisais plus partie du monde. Ma question était : " Qui suis-je, moi, pour Dieu ? " Les lettres de Paul me laissaient perplexe, il me semblait qu’elles parlaient de moi aussi, pas seulement des fameux membres oints (des 144000).

Un jour, ayant acheté un livre sur les proverbes classés par thèmes, intitulé "L’art de vivre selon Dieu", je vis dans la liste des livres édités par le même éditeur un titre qui m’interpella vivement. C’était "Les Témoins de Jéhovah ont-ils raison ?" Cette question a fait plusieurs fois le tour de mon esprit, ne me laissant plus tranquille. Irais-je chercher l’ouvrage en question ?

Car ce n’est pas rien, pour un Témoin, d’oser acheter et lire quelque chose qui vient de l’extérieur, du monde... On nous mettait tellement en garde contre toute la littérature non "Made in Société des Témoins de Jéhovah" que le seul fait de penser acheter ce livre me donnait l’impression d’être en faute. Mon cœur battait très fort.

Le besoin de savoir ce qu’il y avait derrière ce titre l’emporta sur ma peur. C’était en août 98. J’entrai donc avec mon mari dans la librairie CLC pour acquérir le livre qui, en fait, était une petite brochure rapide à lire. La préface nous donna envie de tout lire d’un seul trait, ce que nous avons fait … devant une tarte flambée, au restaurant !

Elle disait que l’auteur voulait, par le moyen de cet ouvrage, "éclairer les adhérents sincères du mouvement, tout en préservant les chrétiens de ses doctrines néfastes " et aussi que la Société des Témoins de Jéhovah "jonglait avec les textes bibliques et avec l’histoire ". Il dénonçait les " incohérences de leur doctrine et le jugement à la fois enfantin et acerbe qu’elle porte sur tous les chrétiens. "

Mon mari était heureux de rencontrer un écho à sa conviction d’être dans l’erreur, et moi, je découvrais la raison de mon mal-être. Nous sommes retournés à la librairie CLC pour acheter un autre ouvrage qui avait attiré notre attention : " Témoins, oui… de Jéhovah, non ! " de C. Piette et nous avons littéralement dévoré ce livre bien construit, avec de nombreuses preuves.

C’en était trop ! Je ne pouvais pas aller plus loin, c’était clair. J’ai décidé sur-le-champ de ne plus fréquenter les Témoins, sans donner pour autant ma démission. J’avais mon idée sur la façon dont je voulais quitter la Société des Témoins de Jéhovah. Il me fallait du temps.

Par un concours de circonstance, j’ai eu entre les mains un tract " 5mn pour une éternité " qui proposait une étude biblique par correspondance pour comprendre ce que je venais de lire : c’était ce qu’il me fallait. J’ai acheté plusieurs versions bibliques (Segond, Jérusalem, Parole Vivante et Français Courant) pour vérifier les falsifications annoncées par C.Piette et j’ai commencé une vraie étude biblique : des questions dont les réponses étaient à trouver dans les versets indiqués, et non pas données toutes faites dans une littérature comme chez les Témoins.

J’avais prié Dieu, supplié même, de me révéler Sa Vérité à travers mon étude, et bien sûr Il a répondu à cette prière. Tout devenait limpide : je découvrais en même temps la beauté du message que Dieu m’adressait à travers Sa Parole, et aussi toutes les falsifications contenues dans la Traduction du Monde Nouveau de la Société des Témoins de Jéhovah : des mots remplacés par d’autres, des parenthèses, des crochets, des ponctuations…pour coller à leur doctrine.

Puis j’ai eu en mains une série de traités édités par La Diffusion de l’Evangile et leur lecture, Bible en mains, a renforcé mes convictions. Ces traités, avec le livre de C.Piette, m’ont donné la matière pour préparer concrètement ma sortie de la Société des Témoins de Jéhovah. Depuis un moment, j’avais envie d’écrire à tous les Témoins que je connaissais, en leur expliquant ce que j’avais découvert. Je voulais y joindre des versets triés par thèmes : les parallèles entre Jéhovah (Dieu) et Jésus, les 144.000, le Saint-Esprit et les falsifications de leur version.

J’ai mis tout mon cœur à la préparation de ce courrier, bien en retrait, à l’insu des amis Témoins. Mon recul était nécessaire, tant par rapport aux réunions que par rapport à la littérature empoisonnée de la Société des Témoins de Jéhovah. Tout ce que j’apprenais au cours de mon étude par correspondance posait en moi un fondement plus solide, puisque j’avais rencontré le Seigneur Jésus, qui m’avait été soigneusement caché auparavant !

Il ne m’a pas fallu longtemps pour avoir envie de chercher des chrétiens avec lesquels partager ma foi en Christ toute neuve. J’ai pris contact avec l’une des églises de l’Entente Evangélique de Strasbourg figurant sur une liste remise par la librairie CLC, et j’ai assisté à mon premier culte, mi-octobre 98, à l’église Bonne Nouvelle. Je me suis fait connaître en tant qu’ancien adepte de la Société des Témoins de Jéhovah et j’ai été accueillie, félicitée, encouragée, entourée… par des gens libres et visiblement heureux. Ils chantaient des louanges à Dieu comme jamais je n’en avais entendu. La sobriété de leur salle la rendait très belle. Je m’y suis sentie très bien et depuis, je m’y suis engagée.

En février 2000, je me suis fait baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, parce que j’étais devenue enfant de Dieu par ma foi en Christ. Je voulais témoigner publiquement de cette foi en Jésus et dire que maintenant, je voulais Le suivre, devenir un témoin de Sa personne. J’avais assez longtemps vécu sans me préoccuper de Son existence.

Seule l’action de l’Esprit de Dieu en moi pouvait me pousser à saisir la nécessité d’un changement dans ma vie (ce qu’on appelle la nouvelle naissance). C’est aussi cet Esprit qui m’a permis de comprendre l’immense enjeu de cette tromperie, de cette machination infernale dont j’ai failli être victime en tant qu’adepte de la secte.

Grâce à Dieu, je l’avais échappé belle ! Je me rendais compte que le danger résidait dans l’enseignement reçu, bel et bien faux, tellement bien présenté qu’il aurait pu passer pour vrai … à cause de la présence de nombreux versets bibliques et surtout à cause de mon ignorance des Saintes Ecritures. Et c’est sur cette ignorance que compte la Société des Témoins de Jéhovah (ou toute autre secte), pour perdre les gens qui s’intéressent à Dieu. Seul Satan peut en tirer parti puisque son but, toujours actuel, est d’égarer les gens les plus sincères, de les éloigner du seul Chemin, de la Vérité, de la Vie éternelle en Jésus, en falsifiant les Ecritures.

C’est là que je veux mettre en garde les lecteurs de ce témoignage : attention à la littérature colportée par la Société des Témoins de Jéhovah via leurs adeptes. Les lecteurs non avertis, comme j’en faisais moi-même partie, ne peuvent pas déceler l’erreur redoutable véhiculée à travers des magazines bien présentés, aimablement diffusés, par des gens au zèle admirable dont la sincérité n’est pas à mettre en cause.

L’ange de lumière se déguise pour mieux vous attirer. Comme les articles sont truffés de versets bibliques et que lors des études, on vérifie non pas le sens du verset, mais seulement sa présence, on n’y voit que du feu et on pense avoir à faire à quelque chose de sérieux. Tout est mis en œuvre pour cultiver, petit à petit, la confiance des futurs adeptes.

Le reproche le plus grave qu’on puisse faire à la Société des Témoins de Jéhovah est de masquer la pleine suffisance du sacrifice de Jésus. Bien sûr, ils croient en l’existence de Jésus, le Fils de Dieu, le plus grand Homme de tous les temps mais ils n’ont pas foi en lui comme en Dieu. Ils parlent souvent de lui, mais ne lui donnent pas la place qu’il tient dans la Bible. Ils croient aussi que l’Esprit de Dieu est une simple force agissante et n’utilisent pas la majuscule pour l’écrire.

Le salut des Témoins est basé sur les œuvres : faire beaucoup d’heures de prédication, distribuer de nombreuses revues, instruire de nombreuses personnes intéressées par une étude biblique. Ils ne peuvent pas adhérer à l’idée d’un salut par pure grâce divine saisie par la foi seule et se moquent de ceux qui y croient ! En un mot, ils ne croient pas à ce que Dieu dit dans Sa Parole !

A travers leur doctrine, ils nient l’enfer et en diffusant cette dangereuse doctrine, ils envoient justement les gens en enfer car ils les tranquillisent par rapport à leur culpabilité devant Dieu en leur enseignant qu’ils auront une seconde chance après leur mort physique : rien de plus faux ! Jamais la Bible n’enseigne cela !

Ce qui peut attirer chez les Témoins, c’est leur mise toujours soignée, leur zèle admirable, leur disponibilité illimitée, l’ambiance familiale de leurs congrégations. On ne peut nullement mettre en cause leur sincérité, elle est réelle. Mon mari dit : "La vitrine est très jolie, tout y est bien pensé pour accrocher les futurs adeptes." Autrement dit, la présentation est impeccable, les articles très bien amenés, enrichis de nombreuses citations bibliques, les revues sont d’intérêt général, les questions posées accrocheuses, mais c’est du poison !

Autre danger mortel : les versets sont utilisés hors de leur contexte, voire en partie, selon les besoins de la doctrine. De cette manière, on peut faire dire ce qu’on veut à la Bible. Vous pourrez lire un article, en vérifiant que les versets cités y figurent : rien ne vous choquera si vous ne réfléchissez pas. Les raisonnements font tellement bien appel à votre logique que vous ne vous apercevrez pas qu’ils vous induisent en erreur.

Les adeptes sont en général des personnes qui, en recherche de Dieu, n’ont aucune connaissance biblique solide, ou des personnes croyantes écœurées par leur religion, ou encore celles qui ont peur de la fin du monde. On trouve aussi des personnes interrogatives par rapport à la misère du monde, à la mort, à l’injustice. Chez la plupart des adeptes, hélas, ce n’est pas une recherche de Dieu et l’amour pour Lui qui les poussent à adhérer, mais la crainte d’être détruites à Harmaguédon.

Car c’est un point sur lequel la Société des Témoins de Jéhovah insiste beaucoup : les Témoins sont persuadés que le salut n’est que chez eux, dans leur religion. Selon leur croyance, en dehors d’eux, personne ne peut être sauvé. Ils veulent faire monter les gens dans leur arche de Noé symbolique.

Mais sauvé de quoi ? Les Témoins disent "de la destruction des méchants à la fin du monde toute proche, du grand jour de Harmaguédon". La Bible dit "de votre état de péché à cause duquel vous demeurez sous la colère divine et pour lequel Jésus est mort".

Chez les Témoins, je n’avais pas ressenti le besoin de me repentir de mon état de péché, c’est-à-dire d’indépendance vis à vis de Dieu, d’indifférence à son égard. Je croyais que j’étais quelqu’un de bien parce que je cherchais à vivre mieux, parce que je ne faisais de mal à personne, parce que j’avais de bonnes fréquentations et parce que je n’avais pas le cœur rempli de mauvaises intentions. Je me reposais sur ces critères du monde et cela me suffisait.

Les normes divines sont différentes et bien plus élevées ; elles nous mettent en face de nos manquements et de notre auto suffisance. Il m’a bien fallu me repentir de toutes les situations vécues en dehors de Ses normes et demander pardon au Seigneur pour avoir enfin la paix dans mon cœur et éprouver une grande joie. C’est alors que je me suis tournée vers Lui et que j’ai cherché Sa direction pour le reste de ma vie. A partir de ce moment-là, seule la Bible est devenue mon guide, ma référence.

Ce que Dieu a fait pour moi : le pardon de mes fautes, le don de la vie éternelle, la vie plus libre, Il attend de le faire pour tous ceux qui désirent sincèrement s’approcher de Lui.

Ce choix est personnel, important et urgent car demain ne nous appartient pas, la mort peut nous surprendre. Peu importe la religion à laquelle nous appartenons, le plus souvent par tradition, depuis notre naissance, sans que nous l’ayions choisie. C’est notre position personnelle devant Dieu aujourd’hui et notre foi en Jésus qui nous assure notre avenir éternel : soit le paradis (la vie avec Dieu), soit l’enfer (la vie sans Dieu). Ce choix est devant nous et il est de notre responsabilité.

La Bible ne propose pas une religion, mais une relation avec Dieu. C’est tout naturellement qu’après ce choix, on recherche des personnes qui l’ont déjà fait, pour partager cette joie d’être enfant de Dieu. Les chrétiens ne sont pas des gens parfaits, mais ils ont fait le bon choix : Jésus, le Chemin, la Vérité, la Vie. C’est ça, la différence ! Et dans leur imperfection, ils ont pour but de chercher à améliorer leurs relations avec leur prochain.

Aujourd’hui, je suis heureuse d’avoir découvert le sens de la vie, qui est bien de chercher le Dieu vivant à travers Sa Parole, à travers Christ. Une fois que l’on a fait cette rencontre, rien n’a plus autant d’importance dans la vie et la course aux choses vaines et futiles s’interrompt d’elle-même, faisant place à la paix intérieure, à la joie.

D'autres témoignages d'ex Témoins de Jéhovah sont sur info-sectes.org

 

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13 septembre 2007 4 13 /09 /septembre /2007 10:37
                          
Une voix venue du ciel

 


L'évangéliste Spurgeon, invité à prêcher au "Palais de cristal" de Londres voulut s'assurer que sa voix serait assez forte pour cette immense salle. Il décida d'y faire un essai. Du haut de l'estrade il prononça à voix forte cette citation de l'Ecriture: "Cette parole est certaine et digne de toute acceptation, que le Christ Jésus est venu dans le'monde pour sauver les pécheurs" (1 Timothée 1, 15). Il répéta le même verset, cette fois sans forcer la voix. L'expérience était satisfaisante et il rentra chez lui rassuré.

Vingt-cinq ans plus tard, un homme très malade demandait à voir Spurgeon. Celui-ci se rendit sans délai à son chevet et lui demanda: "Etes-vous prêt à affronter la mort?

- Oui, Dieu merci, répondit le mourant.

- Cela me réjouit, mais racontez-moi comment vous avez trouvé le salut de votre âme.

- D'une manière extraordinaire: Etant plombier, j'eus une réparation à faire il y a vingt-cinq ans, sous la coupole du Palais de cristal. En ce temps-là, je vivais sans Dieu. Tout à coup, j'entendis à deux reprises une voix comme venant du ciel: "Cette parole est certaine et digne de toute accepta'tion que le Christ Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs". Ces mots atteignirent ma conscience et mon coeur avec une force telle que le jour même, je me tournai vers le Seigneur Jésus."

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Média Evangélique

 

Animé par Patrice Garriga

Prédicateur de rues et en porte à porte.

Coéquipier avec les pasteurs du désert.

Engagé dans plusieurs associations humanitaires.

contact: patrice33320@gmail.com

Autres sites que j'anime:   

              http://unseulcheminjesus.over-blog.com

http://evangeliser-selon-la-bible.over-blog.com/

    http://sectes-et-mouvements-religieux-en-france.over-blog.com/

http://chretiensevangeliquesaquitaine.over-blog.com/

             

 

 

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LA BIBLE DIT

Lecture de ce troisième dimanche de l'Avent : Livre de Sophonie 3,14-18. Pousse des cris de joie, fille de Sion ! éclate en ovations, Israël ! Réjouis-toi, tressaille d'allégresse, fille de Jérusalem ! Le Seigneur a écarté tes accusateurs, il a fait rebrousser chemin à ton ennemi. Le roi d'Israël, le Seigneur, est en toi. Tu n'as plus à craindre le malheur. Ce jour-là, on dira à Jérusalem : « Ne crains pas, Sion ! Ne laisse pas tes mains défaillir ! Le Seigneur ton Dieu est en toi, c'est lui, le héros qui apporte le salut. Il aura en toi sa joie et son allégresse, il te renouvellera par son amour ; il dansera pour toi avec des cris de joie, comme aux jours de fête. » J'ai écarté de toi le malheur, pour que tu ne subisses plus l'humiliation. Livre d'Isaïe 12,2.4bcde.5-6. Voici le Dieu qui me sauve : j'ai confiance ; je n'ai plus de crainte, Ma force et mon chant, c'est le Seigneur ; il est pour moi le salut. Rendez grâce au Seigneur, proclamez son nom, Annoncez parmi les peuples ses hauts faits ! Redites-le : « Sublime est son nom ! » Jouez pour le Seigneur ! car il a fait des prodiges que toute la terre connaît. Jubilez, criez de joie, habitants de Sion, car il est grand au milieu de toi, le Saint d'Israël ! Lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens 4,4-7. Frères, soyez toujours dans la joie du Seigneur ; laissez-moi vous le redire ; soyez dans la joie. Que votre sérénité soit connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche. Ne soyez inquiets de rien, mais, en toute circonstance, dans l'action de grâce priez et suppliez pour faire connaître à Dieu vos demandes. Et la paix de Dieu, qui dépasse tout ce qu'on peut imaginer, gardera votre cœur et votre intelligence dans le Christ Jésus. Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 3,10-18. Les foules qui venaient se faire baptiser par Jean lui demandaient : « Que devons-nous faire ? » Jean leur répondait : « Celui qui a deux vêtements, qu'il partage avec celui qui n'en a pas ; et celui qui a de quoi manger, qu'il fasse de même ! » Des publicains (collecteurs d'impôts) vinrent aussi se faire baptiser et lui dirent : « Maître, que devons-nous faire ? » Il leur répondit : « N'exigez rien de plus que ce qui vous est fixé. » A leur tour, des soldats lui demandaient : « Et nous, que devons-nous faire ? » Il leur répondit : « Ne faites ni violence ni tort à personne ; et contentez-vous de votre solde. » Or, le peuple était en attente, et tous se demandaient en eux-mêmes si Jean n'était pas le Messie. Jean s'adressa alors à tous : « Moi, je vous baptise avec de l'eau ; mais il vient, celui qui est plus puissant que moi. Je ne suis pas digne de défaire la courroie de ses sandales. Lui vous baptisera dans l'Esprit Saint et dans le feu. Il tient à la main la pelle à vanner pour nettoyer son aire à battre le blé, et il amassera le grain dans son grenier ; quant à la paille, il la brûlera dans un feu qui ne s'éteint pas. » Par ces exhortations et bien d'autres encore, il annonçait au peuple la Bonne Nouvelle.

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